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Guadeloupe

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5 septembre 2011

Quelle vie !

Plus simple pour moi d'envoyer les photos à Fernand par le blog, la messagerie orange rame trop. Emily va bien les autres aussi (Katia me semble t il va juste se perdre au nord de l'atlantique), je touche perpétuellement du bois car avec les 2 bateaux au secours ! La mer est tout de meme bien démontée devant chez nous. Bernard repart voir le Gros JeF demain matin, c'est fou, on ne pense plus qu'à mettre les voiles. Mais il y a au moins 200 bateaux dans le chantier et en plus on n'est pas prioritaires pour la sortie. ou plutôt pour l'entrée dans l'eau.

"Ma" lectrice a raison ! Mais entre les différents blogs ;

http://lecafedelaplage.canalblog.com

ou

http://grosjef.canalblog.com

plus un site de vente en ligne qui me prend beaucoup de temps, Je ne sais plus où donner de la tête. Vivement le près serré pour revenir en Guadeloupe !!!

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13 février 2011

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13 février 2011

San Lucia

Jeudi 20 janvier

 

Au matin mon téléphone indique "insérer carte SIM". J'éteins pour le rallumer mais : NIET il vient lui aussi de rendre l'âme. Nous partons donc à terre. Nous entrons avec "La Terrasse" (l'annexe du Le Café de la Plage) dans la marina immense et très anglaise avec des bateaux flambants et étincellants. Nous débarquons et fonçons chez le ship chandler : sac étanche et gants pour Bernie qui n'a plus que des ampoules aux mains et une manivelle de winch en plastique flottant qui est adaptée aux gauchers comme aux droitiers. Grâce au bateau vu dans la baie "Skip Cool" qui est basé en Guadeloupe et qui lui a fait sa clearance, nous bénéficions d'une détaxe. Je lorgne sur le barbecue de balcon mais non, ce sera pour une autre fois, il nous reste du chemin à parcourir.

Nous partons pour "le mall" grande zone commerciale pour acheter un téléphone. Nous faisons le chemin aller à pied ce qui nous fait du bien car nous sommes sans arrêt assis debout mais sans marcher sur le bateau. Nous partons en quête d'un téléphone. Heureusement nous sommes tombés sur des consciencieux qui nous disent où trouver un appareil débloqué qui pourra lire nos cartes SIM... Après avoir changé nos euros en biwouis (EC) nous trouvons le téléphone débloqué et après une tentative infructueuse internet, nous partons vite vite de cet endroit de perdition avec des boutiques de luxe et des sols en marbre. Nous prendrons le bus pour revenir à la Marina.

Nous revoici repartis vers 14 h pour l'autre mouillage bien tentant : Deux Pitons.

Absolument éprouvant encore comme nav et c'est au soir tombé que nous arrivons et admirons vite avant qu'il ne fasse trop noir ces deux énormes pics de roche abrupte. On est au milieu de la Baie du Pirate des Caraïbes, presque seuls au monde. Pas tout à fait car un boat boy vient nous montrer où mouiller. A quelques encablures de la côte nous sommes à 45 mètres de fond... Une bouée salvatrice nous accueille. Vite manger, admirer les lieux qui s'éclairent avec la lune montante, un repas et au lit.

13 février 2011

Martinique San Lucia

Mercredi 19 janvier

Réveil à 5 h comme chaque matin... Je me lève et fais le café en laissant Bernard dormir tranquille. Le Marin est beau agréable et très silencieux bien qu'il y ait un nombre impressionnant de bateaux au mouillage et sur quai. Le soleil se lève doucement et lorsque Bernard se lève le petit déjeuner est prêt. Il lève l'oeil et annonce la météo du jour "Un peu de soleil avec un peu de la pluie mais pas trop trop" et à ma question "et la mer ?" il me répond :" pareil". Une merveille, plus besoin d'écouter les fastidieux bulletin marine... Quoi que, la prudence nous amène à écouter quand même sur la VHF.

Vigilance jaune, mer forte creux de 2,5 à 3m, vent 15 à 20 noeuds, 30noeuds sous grain, houle d'est... pas grand chose à voir avec le bulletin marine de Bernard. La mer étant calme dans le bassin du Marin on décide d'aller mouiller à Ste Anne et de regarder et d'observer les autres bateaux et la mer. Très vite on se décide : on part en mer et si ça se gâte trop on fait demi tour. Un cata part, puis un deuxième. Nous y allons aussi. Le 2e cata a un comportement étrange, tourne et vire, envoi son génois, l'enroule, vire, revire et je vois qu'il repêche un équipier (ou touriste maladroit) qui ressort comme un diable accroché à l'écoute de génois ! Il repart au près, puis fait demi tour, nous on continue. On fait du 7 8 noeuds la houle est longue et de travers.

DSC_0951A mi chemin on regarde derrière, on a fait des émules 6 bateaux nous suivent (ils ont du nous regarder et se décider à partir en nous voyant). Nous avons pris un ris au départ et tout à coup, on en prend un 2e puis on enroule un peu plus, même scénario que pour aller au Marin, sauf que c'est plus confortable car la houle vient d'est et nous allons sud. La mer se creuse 3,5 à 4 mètres, on est vent arrière, on surfe pointes à 9,9 (bravo mon Bernard). On voit apparaître et disparaître les voiles de notre compagnon de route... On reste vigilants car maintenant c'est trop tard pour faire demi tour. Nous avions prévu d'arriver à Rodney Bay à St Lucia a 15 heures, il est 13h20 quand on arrive dans la baie.

Notre arrivée n'est pas passée inaperçue, un boat boy avec petit bateau à moteur surmonté d'un tas de pavillons flottantsDSC_0975 arrive pour vendre des fruits, on est fatigués on lui dit : "demain" il se vexe. Il se fait rattraper par un dinghy et le propriétaire et lui se disputent il semblerait que le boat boy soit monté sur le pont du bateau pendant que le propriétaire était à l'intérieur... Pas cool donc. L'omelette nous rassasie et la sieste se prolonge jusqu'à 17h30. Ca va donc être l'heure du ti punch au Neisson (dans les verres Neisson) et le giromon cuit avec 1/3 d'eau de mer est prêt : sauce indienne avec poulet boucané.

Le téléphone de Bernard n'ayant pas supporté l'eau de mer (le mien a résisté après avoir eu des "vapeurs") nous partirons demain à terre, et achèteront certainement un sac étanche, mon petit pc portable ayant bien faillit y rester aussi.

18 janvier 2011

Martinique

Mardi 18 janvier

Comme promis nous sommes allés à terre ! Shipchandler puis vêtements secs puis internet café en buvant un petit jus "local" (en fait jus de mangue en brique kom a kaz). Les mails s'étant accumulés ainsi que les demandes de locations du bungalove, le temps s'est allongé doucement vers le déjeuner. Nous avons pris possession d'une table au Mango Bay. Après quelques tatonnement sur le choix des plats, nous changeons au dernier moment en voyant arriver le menu de notre voisine de table : feuilleté de foie gras cramique de pommes fruits. La pluie diluvienne faisant tomber des gouttes venues de la toiture dans mon plat, nous nous sommes rapprochés de notre voisine bien sympa. Les paroles ont pris le relais et sommes restés subjugués par Jo, une navigatrice incroyable. Elle a traversé plusieurs fois l'atlantique dont au moins une fois seule après un séjour d'un an à l'hopital suite à un AVC qui l'a laissée selon le médecin incapable de quitter son fauteuil roulant. Non seulement elle l'a quitté, donné à une oeuvre mais elle a envoyé une carte postale à son médecin fataliste depuis les Canaries "Je pars seule demain" puis arrivée en Martinique après 28 jours de navigation "Je suis arrivée". Que dire de plus ? Une rencontre extraordinaire ! Seule ? Non, avec son chien ! Une dure de dure au coeur tendre qui vient d'adopter un autre toutou mal en point. 70 ans, elle navigue seule le plus souvent, et va sans doute acheter un nouveau bateau qui portera un nom secret dont la traduction en français est "Encore un Peu". Grande leçon de vie...

dominica_martinique_279dominica_martinique_269dominica_martinique_283Nous sommes rentrés au bateau car la visite de la ville du Marin et de son église en particulier (fermée) s'est bornée à une balade en bord de mer pour voir les yoles, une visite au marché et au charmant lolo d'à côté (avec sa vitrine hyper sécurisée) pour une bouteille de Neisson dont on dit le plus grand bien. Le petit punch de ce soir sera versé dans des verres Neisson bien sûr !

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18 janvier 2011

Anse d'Arlet Le Marin Martinique

Lundi 17 janvier, il était prévu, petite navigation jusqu'au Marin (10 milles de distance) et aller à terre pour acheter une manivelle de winch, des cartes marines, des pavillons de la région à venir et du sika flex, rien de mieux que la promesse d'un peu de shopping pour me redonner du punch.

DSC_0937dominica_martinique_112Départ 10 h de la Chaudière arrivée au Marin à 16 h ! 6 heures de navigation très tumultueuse avec une houle de face 2m à 2m50 avec des déferlantes. Nous sommes surpris du nombre de voiliers en mer, même avec ce temps, les Martiniquais sont dehors, et nombreux. Ca fait plaisir de voir tous ces voiliers, même si la plupart est au moteur et cela n'éveille rien de particulier en nous...

On décide de prendre la "Passe des Fous" (on comprendra le pourquoi de ce nom) entre le rocher du Diamant et la Pointe du Diamant. Un vent de 30 à 35 noeuds nous attend au sortir de cette passe, surtoiloés avec 2 ris et je ne sais plus combien de tours de génois. On fatigue, le bateau aussi, on décide de mettre le moteur. Il faut donc enrouler totalement le génois. Mission impossible, il est roulé si serré qu'il reste 2 m² ouvert. Le moteur ne donne rien, on ne peut amener la grand voile, on coupe le moteur, on redonne un peu de génois et on prend notre mal en patience. On fait du très bon près, mais face à la houle. C'est difficile, le bateau "tape" dans les descentes. On l'aime tant, je pleure car j'ai l'impression qu'il souffre. On tire des bords, l'un pas très efficace mais rapide et confortable, l'autre tout le contraire. On va presque aussi vite que tous les autres qui sont au moteur. En arrivant au Marin, on entend sur la météo que la Martinique est en vigilance jaune, alors que le matin, il n'y avait rien d'annoncé. cela explique pourquoi tous les autres voiliers partis plus tard étaient au moteur ! Mais nous ne pouvions pas écouter non plus le téléphone, pas manger non plus !

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Donc, sur les 10 milles annoncés nous avons fais 30 milles en 6 heures.

Complètement exténues, nous avons renoncé au repas à terre, Bernard m'a fait des pâtes puis dodo.

18 janvier 2011

Dominique Martinique

Nous quittons Roseau vers 8 h avec un ris dans la grand voile en prévision. Bien secoués à partir de Scotthead pour une navigation encore bien musclée dans les canaux. (Nom qu'on donne aux passages entre les îles principales et où le fond est souvent à -100 mètres minimum). On passe à 2 ris et 12 tours de génois. Le Konkordia (voilier de Roseau) nous passe devant impérial. On est quand même rassurés notre "grand frère" n'est pas loin. A si pardon, il est déjà loin ! 70 miles, 6,1 noeuds de moyenne. C'est bien !

Nous arrivons à Petit Anse d'Arlet ou plus exactement à La Chaudière vers 18h. La lampe nous sert bien pour éviter les parcs à poissons (on élève même les poissons).

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18 janvier 2011

Marie Galante Dominique

dominica_martinique_187Samedi 15 janvier. Notre bateau s'est fait bien secouer cette nuit par une mer houleuse et des vents assez forts. Nous sommes réveillés à 7h15 par une bouteille de "Seasoning Sushi" qui est tombée avec grand fracas au sol du carré la forte houle ayant un peu plus agîté le bateau. Elle nous a fait nous lever à temps pour que nous ne soyions pas drossés sur la jetée des cargos de canne à sucre de la sucrerie de Marie Galante. On a pensé que le bout d'amarrage s'était défait : Que nenni ! la bouée a été arrachée. Nous avons fait 1mile et demi à la dérive (presque 3km traînant notre bouée avec ses 6 mètres de chaîne). Nous gardons précieusement la bouteille de Seasoning Sushi (qui ne s'est pas brisée) en prévision d'une autre aventure. Départ donc un peu tardif encore car Bernard a tenu en écolo respectueux à refaire le chemin inverse et à accrocher la bouée à une autre.

Départ pour la Dominique.

Vents soutenus, 1 ris dans la grand voile, 8 tours de génois, le bateau se maintient bien, navigation fatigante mais agréable. Bernard voit un espadon sauter, il me montre où et je le vois sauter aussi ! 2 fois ! magique... Bien sûr mon âme de pêcheuse ne fait qu'un bond : comment je le ramène si je l'attrape ? Heureusement pour lui (et sans doute pour moi) il a assez à manger avec les poissons volants et autres. Ca reste quand même un rêve ! Un peu plus loin un souffle de baleine que je vois aussi. Mon surnom à bord : "Oeil de Larynx" en hommage à une sortie de feu mon Papa pendant un film de cow boy. Il disait rarement des blagues elles en sont d'autant plus inoubliables.

Nous passons Portsmouth et nous arrivons à Roseau. Mouillage tout près de la côte dans 10 mètres de fonds toujours impressionnant. Un boat boy vient nous "aider" et nous demande 10 dollars US ou 25 ec (dollar carribéen). Il a une carte "officielle" de guide, une VHF portable, un canot à moteur, on paie. Est ce que l'énorme voilier qui doit faire entre 50 et 60 mètres (150 à 200 pieds)a payé lui aussi ses 25 ec ? J'espère plus ! Il éclairait la nuit la mer tout autour de lui pour bien montrer qu'il était beau (et il l'était).Nous avons écouté Radio Dominica avec son Jump Up non stop ! On passe un CD pour oublier... Giromon sauce carbo qui nous sera bien utile en navigation demain.

18 janvier 2011

Guadeloupe Marie-Galante

Petit repas à bord comme toujours et hop une boîte de saucisses au lentilles, toujours pratique.

 

En route vers les Grenadines

Départ vendredi 14 janvier car les jours auparavant la mer était forte et les vents assez violents. Dernières choses à régler départ donc vers 14 h de St François. Quatre dauphins nous accompagnent dans la passe Champagne ; nous n'en avions pas vus depuis des années ! Arrivée vers 17h30 à Saint Louis Marie Galante et comme d'habitude vers la Pointe du Cimetière nous avons vu plusieurs tortues.

marie_galante_279Nous prenons une bouée devant St Louis. Ces bouées de corps morts ont été installées pour l'arrivée de la course Belle-Ile-en-Mer / Marie Galante (comme dans la chanson de Voulzy) qui avait lieu tous les deux ans mais qui pour une raison d'infrastructure à l'arrivée (trop simple et authentique sûrement) a été transformée en "Belle-Ile-en-Mer" avec une arrivée... en Martinique. J'ai du mal à croire à une histoire aussi absurde mais elle doit être vraie, a vérifier.

 

21 octobre 2009

La maison bleue

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Voici une de mes photos préférées avec cette fleur (inconnue) qui monte au beau milieu de la porte du salon. L'architecture est créole avec le toit à 4 pentes. Ah, les couleurs ont changé, les volets du haut sont bleus (enfin, je crois, je vais aller vérifier demain). Comme dirait notre ami Laurent Voulzy "quatre volets bleus ouverts sur l'océan". C'est la façade qui donne sur la mer, sur le jardin, sur les oiseaux, sur le deck. Il fait bon y installer une table pour un dîner sous les étoiles lorsque les nuits sont chaudes. Quelques bougies, une jolie nappe, de beaux couverts, des petits bonheurs tout simples tout jolis.

500_cuisine_horizLa cuisine a changé ! Au lieu d'un bac évier en résine, les enfants (cuisinier et patissier) nous ont imposé une plonge authentique en inox. Moins jolie, mais beaucoup plus fonctionnelle. Les couleurs sont les mêmes, à venir le mur du fond en faïence bleue au lieu de platré. S'il nous reste un peu de temps ! Le sol en terre cuite donne encore le style créole qui s'est quand même beaucoup perdu pour des sols plus faciles à entretenir. Mais, c'est beau, frais naturel.

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DSCN5511En prolongement de la cuisine, une grande table et des chaises en bois du Mexique (comme le mobilier de la cuisine). Il n'y fait pas sombre mais la luminosité est telle que l'objectif a pris le jardin pour cible ! Il y fait frais en journée et accueillant le soir. Le jardin a été entièrement "fabriqué" maison. On y trouve des palmiers, des bambous, des cactus magnifiques. Celui ci est un cactus cierge qui fleuri 4 à 5 fois l'an et donne une centaine de fleurs qui naissent le soir pour mourir l'après midi... C'est un régal de voir les fleurs frissonner dans le vent.

DSCN22442007_148La chambre donne sur la terrasse, sur la mer. Une jolie moustiquaire de Bali une décoration toute simple. Une bibliothèque à thème : mer, voyages, guadeloupe, aventures. La penderie a été réalisée par notre "Michel Morin" (en Guadeloupe ce nom désigne un bricoleur de génie). Bernard a réadapté des portes d'une maison créole vouée à la destruction. Il aurait été dommage de perdre pour toujours ces ancêtres ! Même les poignées en porcelaine ont survécu.

DSCN2981Devant la chambre, voici la terrasse et son salon extérieur. Un hamac invite à la sieste. 

C'est tout pour ce soir les autres photos étant trop volumineuses pour le blog, il faut que je les réduise.

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